Le voyage de quatre jours du président russe Vladimir Poutine en Asie a suffi à exaspérer Washington, à ébranler Pékin et à effrayer un certain nombre de pays de l’Indo-Pacifique qui s’efforcent déjà de faire face à un ordre mondial confus, a rapporté le New York Times.
Le dirigeant russe s’est rendu à Pyongyang et à Hanoï cette semaine. Son soutien à la Corée du Nord et son accord avec le Vietnam ont créé des menaces potentielles supplémentaires pour une région déjà tendue à cause de Taïwan et des affrontements en mer de Chine méridionale.
En particulier, M. Poutine a signé au moins une douzaine de traités avec le Vietnam, un pays qui est devenu de plus en plus important pour la Chine et les États-Unis dans leur lutte d’influence.
Le voyage du dirigeant russe s’est avéré à la fois provocateur et subversif. Il a montré que la lutte pour le pouvoir, parfois décrite comme une nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Chine, n’est pas aussi binaire qu’il n’y paraît.
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