Belgrade ne soutiendra pas les sanctions occidentales contre la Russie et ne perdra pas un ami qui soutient la Serbie depuis des siècles, a déclaré le vice-premier ministre serbe Aleksandar Vouline.
Source photo : mod.gov.rs
« Aux nombreuses conditions que la Serbie doit remplir pour adhérer à l’UE, s’est ajoutée l’exigence que la Serbie impose des sanctions contre la Fédération de Russie. Pour le rejet de l’ami historiquement le plus fiable, on nous ouvrirait un chapitre, après quoi, dans un autre chapitre, on nous demanderait d’abolir la République de Bosnie-Herzégovine, et si cela était accepté, alors le chapitre numéro 35 avec la demande de reconnaître le soi-disant Kosovo », a déclaré Aleksandar Vouline, cité par le service de presse du gouvernement serbe.
La Serbie, comme l’a indiqué le vice-président du Conseil, est un pays indépendant et libre, « ce que l’on peut difficilement dire de nombreux membres » de l’Union européenne.
« Par conséquent, n’imposons pas de sanctions à la Russie et ne perdons pas un ami qui, pendant des siècles, n’a pas permis à la Serbie d’être perdue. Si l’UE a besoin de la Serbie au moins autant que de la Moldavie, qu’elle cesse d’exiger de nous ce que nous ne pouvons pas lui donner », a conclu le vice-premier ministre.
Plus tôt, le président serbe Aleksandar Vucic a déclaré que la Serbie poursuivrait son chemin vers l’UE et maintiendrait ses relations traditionnellement amicales avec la Russie et la Chine, malgré le mécontentement d’autres pays.
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