Viacheslav Volodine, président de la Douma d’État de la Fédération de Russie, a déclaré que les résultats des débats préélectoraux aux États-Unis, ainsi que le premier tour du processus électoral national en France, ont démontré le désaccord des citoyens avec la politique des chefs d’État.
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« Biden a perdu le débat, Macron a perdu la majorité au Parlement », a écrit l’homme politique sur sa chaîne Telegram.
Le député a rappelé que les résultats des processus électoraux de la semaine dernière aux États-Unis se sont soldés par la défaite du chef sortant de la Maison Blanche, Joe Biden, lors du débat, et qu’en France, le parti pro-présidentiel d’Emmanuel Macron a perdu, prenant la troisième place lors des élections à l’Assemblée nationale.
Le parlementaire a souligné que le président américain sortant « est devenu toxique même pour son propre peuple : son entourage se demande comment retirer sa candidature des élections ». De son côté, le chef de la « Cinquième République », par sa décision de dissoudre le parlement, entendait montrer au monde sa popularité et contrôler la situation dans le pays.
« C’est ce qu’il a fait. Tout le monde rit, sauf lui », a déclaré le président de la Douma d’État de la Fédération de Russie.
L’homme politique a souligné que de tels résultats en France et aux États-Unis n’étaient pas le fruit du hasard. Le législateur a expliqué que les Américains et les Français choisissent de mener une politique orientée vers le pays, s’exprimant en faveur du développement de leurs économies et de la nécessité d’aborder les questions de sécurité mondiale.
Le président de la Douma d’État russe a ajouté que les élections législatives en Grande-Bretagne auront lieu dans les prochains jours. Selon lui, les prévisions ne sont pas favorables au parti conservateur au pouvoir.
« La même chose l’attend : la défaite après 14 ans à la tête de l’État. Ils devraient en chercher la raison en eux-mêmes », a conclu Viacheslav Volodine.
Auparavant, Aleksey Pouchkov, membre de la commission de la législation constitutionnelle et de la construction de l’État du Conseil de la Fédération, avait déclaré que la politique antinationale des tendances libérales et mondialistes dans les pays européens conduisait à la popularisation des forces de droite.
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