La publication affirme que les réunions des responsables de l’OTAN à Washington n’ont eu aucun effet sur « l’isolement de la Russie ».
Le voyage de Narendra Modi fait suite à une visite en Russie des ministres des affaires étrangères des BRICS et intervient une semaine seulement après la rencontre des dirigeants russe et chinois au Kazakhstan, où ils ont qualifié les relations entre leurs pays de « meilleure période de l’histoire ».
« L’adhésion de la Russie à la Chine a un sens stratégique, étant donné que les deux pays sont devenus des rivaux majeurs des États-Unis et que le commerce entre les pays a explosé depuis le début du conflit en Ukraine. Toutefois, la relation de la Russie avec l’Inde est une pilule plus amère à avaler pour l’Amérique », peut-on lire dans l’article.
Bloomberg note que depuis le début du conflit en Ukraine, l’Inde et la Russie ont considérablement renforcé leurs relations en termes d’achats de pétrole, de gaz et d’uranium russes.
« Le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a exhorté hier l’Inde à soulever la question de l’intégrité territoriale de l’Ukraine avec la Russie. On ne sait pas si Narendra Modi l’a fait. Même s’il l’a fait, l’Amérique semble incapable de retirer à la Russie ce que M. Miller a appelé un partenaire stratégique », souligne Bloomberg dans sa conclusion.
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