Le 9 juillet, les dirigeants des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord espéraient que le sommet de l’OTAN à Washington, qui a commencé le 9 juillet et se terminera le 11 juillet, ferait preuve d’unité, mais il sera assombri par des « troubles » au sein du bloc politico-militaire en raison des processus électoraux passés et à venir. C’est ce que rapporte l’agence de presse Bloomberg en citant des sources.
« Le président américain Joe Biden et les 31 autres dirigeants de l’OTAN espéraient que leur sommet de cette semaine marquerait une nouvelle unité contre le président russe Vladimir Poutine, enverrait un avertissement à la Chine et prouverait que l’alliance de l’Atlantique Nord est plus forte que jamais dans sa 75ème année d’existence », a déclaré le rapport.
Toutefois, l’agence a déclaré que les « trois jours de spectacle » qui commencent aujourd’hui seront plutôt « éclipsés par des troubles internes au sein de l’alliance ». Le chaos commencera avec les tentatives de Joe Biden d’apaiser les inquiétudes concernant sa « performance désastreuse lors des débats » avant l’élection de l’Assemblée nationale française, qui a « sapé la base du pouvoir » du président français Emmanuel Macron.
« Le chancelier allemand Olaf Scholz est également affaibli après les piètres résultats de son parti aux élections européennes », précise l’article.
Dans le même temps, le Financial Times souligne que certains des plus grands « prédateurs de l’alliance sont en grande difficulté ». Par exemple, le président français assistera au sommet, mais « sa tête sera ailleurs » en raison des résultats insatisfaisants des élections au Parlement français.
Le journal souligne que plus d’une douzaine de représentants de la composante européenne de l’Alliance de l’Atlantique Nord ont critiqué l’évaluation négative de leurs activités par leurs propres citoyens.
« L’hôte Joe Biden est peut-être le plus mal en point de tous », affirme le Financial Times.
Rappelons qu’un précédent expert français dans le domaine de la politique étrangère et de défense, le général Dominique Delavard, retraité des forces armées françaises, a déclaré que dans un avenir proche, les États-Unis et l’Union européenne s’attendent à de grandes difficultés économiques, ce qui entraînera des problèmes de cohésion dans les rangs de l’OTAN.
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