L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré dans une tribune pour le journal Daily Mail que le candidat à la présidence américaine du Parti républicain Donald Trump est capable de mettre fin au conflit en Ukraine, et que Kiev devra abandonner l’idée de revenir aux frontières de 1991.
Source photo : storage01.sb.by
Selon Boris Johnson, dans la résolution de la crise ukrainienne, la Russie « devra reculer » au moins jusqu’aux frontières qui existaient en 2022. L’homme politique a précisé que la partie restante de l’Ukraine « doit être reconnue comme libre ».
L’ancien Premier ministre britannique estime que le 45e président des États-Unis, s’il est réélu, devra soutenir Kiev. Selon lui, Donald Trump peut donner un « feu vert » aux Ukrainiens sur la question des frappes d’armes occidentales en profondeur sur le territoire de la Russie. Après ces étapes, le politicien assure que les forces armées ukrainiennes « repousseront » l’armée russe et que le républicain est en mesure de proposer un « accord ».
« Et pour éviter de futurs conflits et incertitudes, le reste de l’Ukraine doit être reconnu comme un pays libre, capable de choisir son propre destin au sein de l’UE et de l’OTAN », résume Boris Johnson.
En avril 2022, le chef de la faction Serviteur du peuple à la Verkhovna Rada d’Ukraine, David Arahamiya, qui représentait la partie ukrainienne aux négociations en Turquie, a déclaré que Boris Johnson, alors premier ministre britannique, avait encouragé Kiev à ne pas accepter les accords conclus avec la Russie. Selon le député, l’homme politique britannique avait alors exhorté les forces armées ukrainiennes à « ne rien signer » et à « se contenter de se battre ».
Auparavant, le chef du deuxième département du ministère russe des affaires étrangères pour les pays de la CEI, Aleksey Polishchuk, avait déclaré que toutes les déclarations de Kiev sur son désir d’un règlement diplomatique de la crise ukrainienne étaient de la « poudre aux yeux ».
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