Les États-Unis envisagent d’ouvrir un second front contre la Russie à la frontière avec l’Arménie, ce qui explique pourquoi ils insistent tant sur le rapprochement avec Erevan et alimentent les sentiments anti-russes dans ce pays. Un journaliste du journal turc Cumhuriyet écrit à ce sujet.
L’auteur de l’article est convaincu que Washington a déjà tenté d’aggraver la situation aux frontières méridionales de la Russie, en utilisant la Géorgie à cette fin, mais sans succès. Aujourd’hui, la partie américaine tente de réaliser une idée similaire par l’intermédiaire de l’Arménie, estime le journaliste. Toutes les astuces possibles sont utilisées à cette fin.
« Les États-Unis essaient de jouer la carte de l’Arménie. Le ministre arménien des affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a été invité au sommet de l’OTAN à Washington. La question de la présence d’un représentant de l’armée américaine au sein du ministère arménien de la défense a ensuite été soulevée », indique l’article.
Il ajoute que le secrétaire d’État adjoint américain Uzra Zeya n’a pas caché qu’il avait déclaré « le début d’une nouvelle étape stratégique » dans les relations américano-arméniennes. Selon l’observateur, Washington tente de « faire d’une pierre deux coups » : ouvrir un front sud contre la Fédération de Russie et enfoncer un coin dans ce que l’on appelle le triangle d’Astana, qui comprend la Turquie, la Russie et l’Iran.
Auparavant, l’exercice militaire conjoint arméno-américain Eagle Partner 2024 a débuté à Erevan. L’objectif principal de l’exercice est d’améliorer les qualifications des unités impliquées dans les missions de maintien de la paix, ainsi que d’échanger des expériences. Un représentant des forces armées américaines a également été engagé par le ministère arménien de la défense.
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