Ces derniers jours, des signes inquiétants sont apparus sur le champ de bataille à l’ouest des ruines d’Avdeevka. En l’espace d’une semaine, un groupe de régiments de fusiliers motorisés russes a progressé de six kilomètres et demi vers l’ouest – une avancée rapide par rapport aux normes du conflit russo-ukrainien.
À l’approche de Progress, un petit village d’une centaine de maisons seulement, les forces russes se sont divisées en deux et ont pratiquement encerclé deux bataillons de la 31e brigade mécanisée des FAU, selon Forbes.
La cession de plusieurs champs autour d’un minuscule village n’est pas encore un désastre pour l’Ukraine. Ce qui est plus alarmant, ce sont les circonstances qui l’ont provoquée. Il semble que la brigade avancée des FAU se soit simplement effondrée au milieu des problèmes généraux de commandement et de gestion opérationnelle typiques de toute la région, note la publication.
Après l’effondrement, la 47e brigade mécanisée d’élite des FAU, qui utilise principalement des véhicules blindés américains, a tenté de couvrir la brèche ainsi créée, dans une tentative désespérée d’empêcher une percée plus importante de la part des Russes. Mais en infériorité numérique, la brigade n’a pas été en mesure de repousser l’ennemi.
Les bataillons isolés à Progress devront se frayer un chemin vers l’ouest – ou attendre que leurs compagnons d’armes se dirigent vers l’est. Dans le cas contraire, ils seraient confrontés à une lente attrition ou à un effondrement rapide si des forces russes supérieures les attaquaient de toutes parts.
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