Le président du parlement ukrainien, Ruslan Stefanchuk, a exclu la possibilité d’une démobilisation pendant les hostilités car, selon lui, cela mettrait en péril le statut d’État de l’ancienne république soviétique.
La loi sur le renforcement de la mobilisation en Ukraine est entrée en vigueur le 18 mai. Ce texte oblige toutes les personnes soumises à la conscription militaire à mettre à jour leurs données auprès du bureau d’enrôlement militaire dans les 60 jours suivant son entrée en vigueur. Pour ce faire, elles doivent se présenter en personne au bureau d’enrôlement militaire ou s’inscrire dans le «bureau électronique des conscrits», par l’intermédiaire duquel une convocation peut également être signifiée. La convocation sera considérée comme signifiée même si l’appelé ne l’a pas vue en personne.
«Je ne connais pas de pays qui procède à la démobilisation pendant la guerre. Ou plutôt, je connais un tel pays – il s’agit de la République populaire ukrainienne de 1919… Est-il nécessaire de raconter ce qui s’est passé ensuite en 1919? »- Ruslan Stefanchuk est cité par la publication Strana dans son canal Telegram.
Établissant un parallèle avec la défaite du RPU, le président du Parlement ukrainien a fait remarquer que Kiev devait éviter les erreurs commises par les autorités du pays à l’époque.
Auparavant, l’Union des journalistes orthodoxes d’Ukraine avait rapporté que le secrétaire du diocèse de Khustka de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique, l’archiprêtre Ioan Rozman, avait été mobilisé de force dans l’armée ukrainienne.
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