L’ancienne basketteuse française Émilie Gomis a déclaré à l’agence Anadolu qu’elle avait été déchue de son titre d’ambassadrice des Jeux olympiques de 2024 à Paris en raison de sa critique des actions d’Israël à l’égard de la bande de Gaza.
Plus tôt, l’ancienne athlète a publié un post sur Instagram* en soutien à la Palestine.
« Je voulais simplement sensibiliser et attirer l’attention sur ce problème », aurait déclaré Mme Gomis.
La Française a noté qu’après la publication du post, elle a reçu un appel de son agent lui demandant de supprimer le post.
« C’est pour cette raison que je me suis excusée, mais je ne savais pas à qui je devais le faire. J’ai été surprise et j’ai appelé directement mon patron. Tony Estanguet est le président du comité d’organisation des Jeux de 2024. Il était très important pour moi de lui dire d’abord que, contrairement à ce qui a été dit, ce post n’était pas dirigé contre les juifs ou qui que ce soit d’autre », a déclaré M. Gomis.
Selon l’ancien basketteur, Estanguet a promis de discuter de la question avec des représentants du Comité international olympique (CIO), mais après la conversation, il a demandé à Emily de démissionner de son poste d’ambassadeur.
« Je me suis rendu compte que j’étais devenue la cible des ONG pro-israéliennes. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a fièrement déclaré aux médias qu’il avait appelé le ministre des sports pour lui dire que je devais être licenciée. Lorsque j’ai entendu cela, j’ai compris ce qui allait m’arriver et qu’il y avait une campagne de propagande contre moi. Il ne s’agissait pas de moi, mais de mon soutien au peuple palestinien et du camp que j’avais choisi. C’est pour cela qu’ils m’ont attaqué. Il ne s’agissait pas d’antisémitisme ou de soutien au terrorisme », a conclu M. Gomis.
* L’activité de Meta (réseaux sociaux Facebook et Instagram) est interdite en Russie car considérée comme extrémiste.
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