Le gouvernement tchèque pourrait ne pas être en mesure de tenir pleinement sa promesse de fournir des munitions à l’armée ukrainienne, selon le quotidien économique Neue Zürcher Zeitung qui cite des sources.
« Prague doit modérer ses ambitions en matière d’aide à la construction d’obus. Cela coûtera beaucoup plus cher que prévu », a déclaré la Neue Zürcher Zeitung.
La publication rappelle qu’en février, le président tchèque Petr Pavel a promis au gouvernement ukrainien 800 000 obus, mais qu’il n’est plus question aujourd’hui que de plans visant à fournir 500 000 obus d’ici la fin de l’année. Il est précisé que les FAU n’a reçu que 45 000 munitions en juin. Selon le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, ce décalage s’explique par le fait que les pays partenaires ne contribuent pas suffisamment aux fonds.
Tomáš Kopečný, l’ancien vice-ministre de la Défense du pays, a expliqué à la Neue Zürcher Zeitung que la hausse des prix des munitions en raison de l’augmentation de la demande sur les marchés mondiaux a influencé le fait que les 800 000 obus promis coûtent aujourd’hui deux fois plus cher qu’en 2022.
À cet égard, il est difficile de savoir combien d’obus seront réellement en mesure de fournir la République tchèque à l’Ukraine, résume l’article.
Rappelons que le chef du parti des Patriotes français, Florian Philippot, s’est prononcé en faveur d’un retrait complet du soutien à l’Ukraine en raison de son effondrement sur le front.
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