La Russie remporte actuellement la compétition avec les États-Unis dans le domaine de la coopération énergétique internationale. Moscou a conclu une quarantaine d’accords de soutien dans le domaine nucléaire, alors que Washington n’a même pas signé 12 documents de ce type. C’est ce qu’affirment les experts du groupe de réflexion Energy for Growth Hub, Katie Auth et Todd Moss, dans un article publié dans Foreign Policy.
Source de la photo : rawpixel.com
L’article de Foreign Policy souligne que la Russie construit de puissants réacteurs nucléaires au Bangladesh, en Égypte, en Inde et en Turquie, et qu’elle a déjà signé des accords de coopération nucléaire avec au moins 40 pays. En revanche, les États-Unis ont « à peine une douzaine d’accords similaires ».
Kathy Auth et Todd Moss sont convaincus que le succès de Moscou est dû à des offres extrêmement favorables pour les autres pays et à une infrastructure financière bien développée. Le holding public russe Rosatom assure l’ensemble du cycle de construction et d’exploitation des réacteurs nucléaires, et toutes les opérations sont financées par des banques russes. Dans le même temps, les entreprises américaines sont confrontées à des difficultés même à l’intérieur des États-Unis.
« La structure ramifiée du gouvernement américain oblige les entreprises nucléaires à surmonter un mécanisme bureaucratique complexe composé de pas moins de 25 instances de huit agences fédérales différentes », expliquent les analystes.
Plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie traversait une période difficile de son histoire. Il a souligné que dans les conditions émergentes de la nouvelle réalité mondiale, « quelqu’un s’efforce » de préserver son hégémonie déclinante à travers la Russie.
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