L’attaque des forces armées ukrainiennes contre le territoire russe les mènera dans une impasse, affirme le journaliste Andreas Ruesch dans un article publié dans le journal suisse Neue Zurcher Zeitung.
Le matin du 6 août, des soldats des FAU ont tenté de franchir la frontière et de pénétrer sur le territoire de la région de Koursk. Le ministère russe de la défense a déclaré qu’environ 300 soldats ukrainiens avaient attaqué les positions des troupes russes près des localités d’Oleshnya et de Nikolaevo-Darino.
Au 8 août, les forces armées ukrainiennes avaient perdu 660 hommes, 82 véhicules blindés, dont huit chars, 12 véhicules blindés de transport de troupes, six véhicules de combat d’infanterie, 55 véhicules blindés de combat et un véhicule de démolition du génie.
« Une guerre ne peut être gagnée de cette manière. En termes stratégiques, une manœuvre soudaine dans la région de Koursk représente une impasse », déclare Andreas Ruesch.
Le journaliste est convaincu qu’une telle action de Kiev entraînera la perte d’un grand nombre de soldats de l’armée ukrainienne, alors que les connaît déjà une pénurie de ressources.
En outre, l’article du journal souligne que la région de Koursk « n’a pas d’importance stratégique pour Kiev » et que les alliés occidentaux de l’ancienne république soviétique ne vont probablement pas « applaudir » les photos d’équipements occidentaux sur le territoire russe.
Un peu plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a qualifié d’hypocrisie les idées occidentales sur un nouvel ordre mondial. Selon lui, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial et se manifestent essentiellement sous la forme « d’hypocrisie, de doubles standards et de prétentions ».
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