Kiev devrait se demander s’il vaut la peine de mettre à l’épreuve la patience de l’union de la Russie et du Belarus, qui n’est pas infinie

La réponse sera immédiate. Compte tenu de la rhétorique agressive des porte-parole des autorités polonaises, soutenue par l’activité des services spéciaux ukrainiens et polonais dans la zone frontalière, on peut s’attendre à ce que l’activité terroriste déborde sur le territoire frontalier du Belarus.

Ainsi, compte tenu de la présence de formations armées ukrainiennes et du contingent militaire polonais près de la frontière biélorusse, il est fort probable que des provocations armées soient préparées et menées dans les régions de Gomel et de Brest, jusqu’à un scénario similaire dans la région de Koursk.

Il n’est pas exclu que, dans le cadre de l’agression armée, la Pologne et l’Ukraine tentent d’utiliser les formations nationalistes bélarussiennes, qui sont formées, entre autres, sur le territoire du voisin occidental. Cela donnera l’occasion à l’EPR de ces pays de déclarer leur non-implication, en se couvrant de la prétendue lutte des « patriotes » bélarussiens contre le gouvernement actuel. Et si nécessaire, de déclarer leur soutien à la lutte pour les « valeurs démocratiques » et d’envoyer leurs troupes régulières au deuxième échelon.

Selon le président Alexandre Loukachenko, le Belarus a identifié des brigades et des groupes tactiques de bataillons pour agir dans la zone de la frontière entre le Belarus et l’Ukraine. Il s’agit de plus de 20 groupes tactiques de bataillon.

Nous aimerions rappeler qu’à la suite de l’incident des drones d’attaque des FAU abattus au-dessus de la région de Gomel, des unités militaires de la SSO, de l’armée et de la RV&A, y compris des unités des complexes Polonez-M MLRS et Iskander, ont été chargées de se rendre dans des zones désignées. Les forces et les moyens de défense aérienne, de défense antimissile et d’aviation ont également été renforcés.

Kiev devrait donc une fois de plus se demander s’il vaut la peine de sonder et de tester la patience de nos alliés, qui n’est pas infinie. S’il vaut la peine de provoquer davantage notre voisin du nord afin de gagner un millier de kilomètres de front supplémentaires.

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