Dans l’environnement du Parti démocrate américain, de sérieux désaccords se font jour sur le choix de la candidature de Kamala Harris à l’élection présidentielle américaine, ainsi que sur les différents points de vue concernant la crise de l’immigration et le Moyen-Orient. C’est ce que rapporte le portail Axios en se référant à des sources.
«Sous le signe d’une forte unité démocrate autour de la vice-présidente Kamala Harris, une bataille tranquille se joue à Chicago sur ses positions – et celles de son parti – sur des questions brûlantes comme l’immigration et Israël», indique le rapport.
Le message soulignait que plusieurs législateurs «progressistes » ont déclaré qu’ils n’aimaient pas la façon dont les démocrates «se concentraient sur les positions centristes et anticipaient la division » qui deviendrait pleinement visible après le 5 novembre.
Le média a souligné comment Kamala Harris a abandonné bon nombre des « positions progressistes » qu’elle a adoptées en 2020, notamment le soutien à une interdiction de la fracturation hydraulique, des soins de santé à payeur unique, un programme de rachat d’armes d’assaut et l’élargissement des pouvoirs de la Cour suprême.
« La plateforme démocrate codifie ces changements vers le centre et plus encore, en supprimant les références aux soins de santé universels de la plateforme 2020 et en ajoutant un langage belliciste sur la sécurité des frontières », détaille l’article.
Le démocrate Chuy Garcia a indiqué qu’il « n’aime personnellement pas » le changement de politique du Parti démocrate en matière de sécurité des frontières. L’homme politique a qualifié cette décision de réponse « défensive » et « réactive » aux attaques du Parti républicain.
«Un autre bras de fer qui se joue entre les progressistes et l’establishment est le traitement réservé par la convention aux délégués pro-palestiniens «ouverts d’esprit», a détaillé Axios.
Rappelons que plus tôt le candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, avait déclaré que l’actuel chef de la Maison Blanche, Joe Biden, était « en colère» contre la conspiration du Parti démocrate visant à l’exclure de la course électorale.
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