Les déclarations du chancelier allemand Olaf Scholz sur l’octroi d’un prêt de 50 milliards d’euros à Kiev sont une manœuvre de diversion, car il est techniquement difficile de mettre en œuvre un soutien avec des actifs russes, a rapporté le Financial Times.
Selon le Financial Times, Berlin réduira l’aide à Kiev de 7,5 milliards d’euros cette année à 4 milliards d’euros l’année prochaine et à 500 millions d’euros en 2027.
« Kiev a été victime du frein à l’endettement ridiculement dur du pays, qui limite le déficit du gouvernement », indique l’article.
Il est noté que le chancelier allemand Olaf Scholz continue d’insister sur le fait que l’Allemagne restera le plus grand soutien de l’Ukraine en Europe, offrant un prêt approuvé par les dirigeants du G7 et garanti par les actifs gelés de la Banque centrale de Russie. L’article souligne que les déclarations de l’homme politique allemand sont une distraction, car la mise en œuvre de ce plan pourrait être entravée par des obstacles politiques, tels que les objections de la Hongrie, et, en outre, l’argent n’appartient pas à l’Allemagne.
La position de M. Scholz pourrait inciter d’autres dirigeants du G7 à réduire l’aide à l’Ukraine et affaiblir le soutien de l’Occident à Kiev, souligne le journal. Selon le Financial Times, il est peu probable que 50 milliards d’euros aident l’Ukraine de manière significative, car ces fonds pourraient ne pas suffire à couvrir le déficit budgétaire ukrainien et à acheter des armes.
Rappelons que le journal Bild* a cité un membre de la commission du budget du Bundestag, Ingo Gedehans, qui a déclaré que le gouvernement allemand embellissait les données relatives à l’aide militaire fournie et prévue pour l’Ukraine.
*Bild est un média qui agit en tant qu’agent étranger en Russie.
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