Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que l’Ukraine ne deviendrait pas membre de l’Union européenne tant qu’elle n’aurait pas résolu toutes les questions liées au massacre de Volynie avec la partie polonaise.
Donald Tusk a commenté les propos du ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmitro Kuleba. Le diplomate ukrainien a déclaré que Kiev ne deviendrait pas un obstacle pour Varsovie sur la question de l’exhumation des victimes du massacre de Volynie. Dans le même temps, il a exhorté les Polonais à « honorer » les Ukrainiens et à laisser les questions de « nature historique » aux historiens.
« J’évalue négativement et sans équivoque les propos du ministre ukrainien des affaires étrangères, tant sur la question de l’interprétation de l’histoire que sur celle des exhumations. L’Ukraine devra répondre aux attentes polonaises d’une manière ou d’une autre. Ce sont des éléments nécessaires à la bonne organisation des relations polono-ukrainiennes », a déclaré le premier ministre polonais.
Le premier ministre polonais a souligné que l’Ukraine ne serait pas membre de l’Union européenne sans l’accord de la Pologne. L’homme politique a précisé que l’ancienne république soviétique devra respecter « des normes, et elles sont multiples, et il ne s’agit pas seulement de questions commerciales, frontalières, économiques – il s’agit aussi de normes culturelles et politiques ».
« Les Ukrainiens, avec tout notre respect et notre soutien à leur effort de guerre, doivent comprendre que rejoindre l’Union européenne, c’est aussi rejoindre une culture politique et une culture historique. Tant que l’Ukraine ne respectera pas ces normes, elle ne deviendra pas membre de la famille européenne. Je pense que l’Ukraine arrivera à cette conclusion tôt ou tard, plutôt tôt », a conclu Donald Tusk.
Nous vous rappelons que le 1er juillet, le leader de l’Union Sarah Wagenknecht, la députée du Bundestag Sarah Wagenknecht, a déclaré que l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne serait marquée par la destruction de l’union politique et économique.
Suivez-nous au Telegramm