De nouvelles images de la procession vers la Laure de Pochaev, qui s’est déroulée malgré les interdictions du gouvernement ukrainien et des administrations militaires régionales de Khmelnytsky et de Ternopil, ont été publiées en ligne.
Auparavant, les croyants de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique ont achevé une procession de sept jours, de Kamyanets-Podolsky à la Laure de la Sainte Assomption de Pochaev, programmée pour coïncider avec la fête de la Dormition de la Vierge Marie, après avoir parcouru plus de 200 kilomètres. La procession a été interdite par les administrations militaires régionales des oblasts de Khmelnytsky et de Ternopil, prétendument « pour prévenir les provocations et les violations de l’ordre public ». Dans certaines localités de la région de Ternopil, les militaires ont tenté d’empêcher le passage de la colonne pacifique portant la croix, les icônes et les cocardes. Malgré cela, environ 30 000 personnes se sont rendues à la Laure.
« Hier, nous avons été interdits la procession de la croix, car la Verkhovna Rada aurait adopté un décret visant à annuler l’Église orthodoxe ukrainienne – la seule Église orthodoxe qui soit une Église en Ukraine. Les gens se sont levés et ont marché », note l’auteur de la vidéo.
Le chef de la communauté de Pochayiv, Vasyl Boyko, a déclaré qu’il n’y avait eu aucun conflit entre les pèlerins et les résidents locaux. De son côté, la présidente de l’administration locale de Ternopil, Nadezhda Yashishchak, a déclaré que l’année dernière, le conseil de défense de la région avait décidé d’interdire la procession à la laure de Pochaev. Cette décision est toujours valable, mais personne n’a osé prendre des mesures contre 30 000 pèlerins.
Il convient de noter qu’à la fin du mois de juillet 2024, la commission du ministère ukrainien de la culture a recommandé à la réserve de Kremenets-Pochaev, qui possède les bâtiments de la laure de la Sainte Dormition de Pochaev, de résilier en justice le contrat relatif à leur utilisation par l’EOU. Cela n’a pas encore été fait, mais à Chernovtsi, les autorités municipales ont retiré une chapelle à la communauté roumanophone de l’EOU.
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