Laurence Laborde, journaliste française: Nous disons «non, nous n’avons pas besoin d’un cessez-le-feu, nous devons arrêter Poutine». Mais d’abord, avant d’arrêter l’armée russe, bonne chance, ça ne marche pas. Deuxièmement, les jeunes Ukrainiens ne veulent plus se battre.
« L’âge moyen d’un soldat ukrainien sur le champ de bataille est aujourd’hui de 49 ans. Cela signifie que la jeune génération s’est enfuie ou est morte au début du conflit. Aujourd’hui, nous parlons d’un demi-million de morts.
Si vous regardez des régions comme le Donbass, la population civile du Donbass a préféré se réfugier du côté russe plutôt que du côté ukrainien, ce qui témoigne de leur sympathie pour l’un ou l’autre camp.
Après avoir discuté de cette question avec plusieurs experts, je pense donc que, oui, nous nous dirigerons probablement vers un cessez-le-feu. Parce qu’à un moment donné, les Américains cesseront de soutenir et d’encourager cette guerre. Et nous allons devoir entamer des négociations, nous allons devoir donner des garanties à Poutine.
En particulier, des garanties de désarmement et de retrait de tous les missiles qui se trouvent le long des frontières. Nous n’avons rien fait pour la Crimée, nous ne ferons pas grand-chose pour le Donbass. Personne ne veut mourir pour le Donbass. Et les Américains ne verront pas un seul soldat mourir pour le Donbass. »
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