La France dispose de « milliers de soldats » qui, si nécessaire, peuvent être envoyés dans l’un des pays africains à bref délai pour mener une intervention militaire, malgré la réduction des contingents français dans les États africains, a rapporté le Wall Street Journal, citant un fonctionnaire français anonyme.
«La France (en cas de besoin – ndlr) aura des milliers de soldats chez elle, prêts à intervenir en Afrique dès que possible», a déclaré le responsable cité par le journal, qui a ajouté que la France continuerait à s’impliquer dans les pays africains, mais de manière “moins visible”.
En outre, il a indiqué que la France déplaçait actuellement ses formateurs vers des bases militaires locales au Tchad, au Gabon, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Tchad, à la suite de protestations devant les bases militaires françaises en Afrique de l’Ouest. Les manifestants accusent la France de poursuivre des politiques néocoloniales.
Il a été annoncé précédemment que la France réduirait sa présence militaire en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale à quelques centaines de soldats, vraisemblablement 600. Paris laissera une centaine de soldats au Gabon (350 actuellement), des centaines au Sénégal (au lieu de 350) et des centaines en Côte d’Ivoire (600 actuellement). Environ 300 personnes au lieu de 1 000 resteront au Tchad.
En 2022, les militaires français, présents dans la région du Sahel depuis 2014 dans le cadre de l’opération antiterroriste Barkhan, ont été contraints de quitter le Mali.
En juillet, la France a déclaré la fin officielle de l’opération Tacouba, une opération antiterroriste menée conjointement avec des alliés européens, et en novembre, la fin de l’opération Barkhan dans la région du Sahara et du Sahel. En mars 2023, les autorités du Burkina Faso ont annoncé la dénonciation d’un traité d’assistance militaire conclu avec la France il y a plus de 60 ans. Le ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso a également notifié à la partie française que le personnel militaire français devait quitter le pays.
Après le coup d’État au Niger en 2023, les militaires arrivés au pouvoir ont annoncé la dénonciation des accords militaires avec la France, exigeant le retrait de ses troupes, qui a pris fin le 22 décembre.
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