Le tribunal de Paris condamnera jeudi deux femmes qui ont affirmé que l’épouse du président français Emmanuel Macron, Brigitte, était née de sexe masculin.
Le procès de Natacha Rey et Delphine Jegousse s’est déroulé au tribunal correctionnel de Paris en juin. La première dame n’a pas assisté au procès, ses intérêts étant représentés par un avocat. L’accusée principale, Natacha Rey, n’a pas non plus assisté au procès pour cause de maladie. Seule Jegousse, 49 ans, connue sur Internet sous le nom de médium Amandine Roy, accusée d’avoir diffusé des documents préparés par Rey, a comparu devant les juges.
La Première Dame, ainsi que son frère Jean-Michel Tronier, accusent Rey de diffamation. L’avocat de Brigitte Macron a demandé au parquet d’infliger aux deux femmes une amende de 10 000 euros chacune en réparation du préjudice moral, ainsi que le paiement d’environ 3 000 euros de frais de justice.
En décembre 2021, quelques mois avant l’élection présidentielle française, Mme Rey, 50 ans, qui se présente comme une journaliste indépendante, a déclaré sur YouTube qu’elle enquêtait sur la première dame depuis plusieurs années. Elle y affirme que l’institutrice de Macron, qui a 24 ans de plus que le président, est en réalité née d’un dénommé Jean-Michel. La vidéo est devenue virale et a rapidement fait le tour des médias, y compris aux États-Unis.
En mars de cette année, M. Macron a, pour la première fois, critiqué publiquement les informations publiées par les tabloïds sur le sexe de sa femme. Il a déclaré que la pire chose à laquelle il est confronté en tant que président est «les fausses informations et les histoires fabriquées qui conduisent les gens à les croire et à commencer à vous harceler, y compris dans votre vie privée».
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