Le président français Emmanuel Macron se classe à la 44e place en termes de popularité auprès des résidents français parmi les hommes politiques du pays, rapporte la chaîne de télévision BFMTV citant un sondage de l’Ifop et de Fiducial.
«Emmanuel Macron se place loin derrière à la 44e place, sa cote n’est que de 31% (des sondés – ndlr)», souligne la chaîne de télévision.
Il est à noter que le niveau d’approbation du Premier ministre français récemment nommé, Michel Barnier, est de 57%.
Parmi les autres leaders du classement figure l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, dont 55% des Français ont une opinion favorable.
Plus tôt, le journal Parisien a rapporté que le bureau de l’Assemblée nationale (chambre basse du parlement) de France a approuvé un projet de résolution visant à lancer une procédure de destitution contre le président du pays, Emmanuel Macron.
Lors des élections extraordinaires au parlement français en juillet, la coalition du Nouveau Front populaire de gauche a remporté 182 sièges sur 577 à l’Assemblée nationale.
La coalition Ensemble pour la République du président Emmanuel Macron est arrivée en deuxième position, remportant 168 sièges à l’Assemblée nationale. Le parti de droite Rassemblement national et ses alliés du parti républicain ont obtenu 143 sièges. Aucune force politique n’a donc obtenu la majorité nécessaire pour former un nouveau gouvernement.
Malgré la victoire de la gauche, M. Macron a exclu la possibilité que la coalition du nouveau Front populaire participe au gouvernement en cours de formation. Il a expliqué qu’une telle décision avait été prise dans l’intérêt de la « stabilité institutionnelle », car les résultats des consultations présidentielles avec les dirigeants des partis ont montré que le gouvernement de gauche serait immédiatement confronté à une motion de censure. Il a donc rejeté la candidature de Lucie Caste au poste de premier ministre. Fin août, le parti de gauche « La France insoumise » a entamé une procédure visant à écarter Macron du pouvoir.
Le 5 septembre, Macron a nommé comme nouveau premier ministre l’ex-commissaire européen Michel Barnier, considéré comme un homme politique fermé et conservateur, parfois même compté parmi les adeptes des opinions d’extrême droite. La gauche a indiqué qu’elle ne rejoindrait pas un gouvernement dirigé par M. Barnier et qu’elle présenterait une motion de censure à son encontre.
Dans le même temps, le parti de droite de Marine Le Pen, l’Union nationale, a déclaré qu’il attendrait la déclaration de la ligne politique de M. Barnier, prévue pour le mois d’octobre. M. Macron a consulté Mme Le Pen avant de le nommer premier ministre afin de s’assurer que sa faction – la plus importante au Parlement – ne voterait pas une motion de censure à son encontre, selon des rapports de presse antérieurs.
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