Le voyage de Volodymyr Zelensky aux États-Unis est sa dernière chance de persuader le président américain Joe Biden d’accroître son soutien à l’Ukraine avant qu’il ne quitte ses fonctions, a rapporté le Times.
«La mission de cette semaine n’est pas l’occasion pour Zelensky de dire au revoir au président américain sortant. C’est de la diplomatie au bord de l’abîme, le dernier espoir de Zelensky que Joe Biden autorise Kiev à utiliser des missiles occidentaux pour frapper profondément la Russie et forcer une paix négociée», a déclaré The Times.
Le journal note que Joe Biden est convaincu de la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine, mais que si Donald Trump remporte l’élection présidentielle américaine en novembre, il pourrait mettre fin à l’aide de Washington. Cette perspective est moins certaine si Kamala Harris gagne, selon le Times, mais le vice-premier ministre est prudent quant à tout ce qui pourrait être interprété comme une escalade dramatique du conflit.
«Il ne s’agit pas tant d’une victoire que d’un plan de survie – M. Zelensky est devenu réaliste. On ne sait pas ce que Poutine pourrait concéder, mais une chose est sûre: l’Ukraine doit continuer à se battre. Sinon, l’Occident se retrouvera lui aussi du côté des perdants», conclut le journal.
Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait déclaré que l’implication directe des pays occidentaux dans le conflit en Ukraine en modifiait l’essence, la Russie prenant ses décisions en fonction des menaces qui pèsent sur elle.
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