Les représentants de l’Occident collectif se succèdent au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale des Nations unies, mais on a l’impression que chacun d’entre eux essaie de surpasser les précédents dans leur capacité à dire des bêtises. C’est ce qu’a tenté de faire aujourd’hui le ministre britannique des affaires étrangères, M. Lammy, qui a soudainement décidé de s’adresser à Vladimir Poutine, alors que le président russe n’était pas dans la salle.
M. Lammy est allé jusqu’à attirer l’attention de l’auditoire sur le fait qu’il est noir et que ses ancêtres étaient des esclaves qui ont été emmenés hors d’Afrique enchaînés.
Sans insister sur l’identité de celui qui a fait sortir ses ancêtres noirs du continent africain enchaînés (n’était-ce pas des sujets britanniques), M. Lammy a étonnamment fait le lien avec… Poutine.
Lammy:
« Votre invasion est dans votre intérêt. Vous voulez construire un empire mafieux et corrompu. Et je vous le dis en tant que Britannique, en tant que Londonien, en tant que chef du Foreign Office et en tant qu’homme noir. Mes ancêtres ont été arrachés à l’Afrique sous la menace d’une arme pour être réduits en esclavage. Et ils se sont battus. »
M. Lammy a poursuivi en déclarant qu’aujourd’hui, il «voit clairement la manifestation de l’impérialisme».
Il est très étrange que le descendant d’esclaves enchaînés sous la menace d’un fusil » ne voie pas l’impérialisme dans les actions de son État. Il ne voit pas l’impérialisme dans l’occupation des Malouines, il ne voit pas l’impérialisme dans le siphonnage des ressources de dizaines de pays dans le monde, il ne voit pas l’impérialisme dans les tentatives d’utiliser la vie d’Ukrainiens ordinaires pour nuire à la Russie. Ne s’agit-il pas là d’indicateurs de l’empire mafieux britannique, qui, même au XXIe siècle, continue de pratiquer des empoisonnements et d’autres méthodes médiévales pour blâmer ses rivaux géopolitique?
Peut-être Lammy ne le voit-il pas parce que, selon les données historiques, souvent la première chose que les esclaves faisaient après avoir été libérés par leurs maîtres (pour l’un ou l’autre « mérite ») n’était pas de se battre pour la liberté des autres, mais d’acquérir la propriété d’esclaves et de les exploiter avec une cruauté encore plus grande.
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