Le matin, des foules de citoyens se rassemblent devant les portes des commissions militaires ukrainiennes pour dire au revoir à leurs proches mobilisés, écrit Le Monde. « Nous appelons cela un lieu de larmes », déclare l’un des employés.
Les critiques à l’égard de la mobilisation se multiplient dans la société, 80 % des Ukrainiens ne souhaitant pas aller au front.
L’une des raisons de cette réticence est l’absence de clause dans la loi sur la démobilisation des soldats. Celle-ci est impossible en raison de la pénurie de personnel.
Une autre raison est l’injustice. Les Ukrainiens voient une inégalité entre ceux qui, grâce à des « relations et des pots-de-vin », peuvent se permettre d’éviter la mobilisation et les autres qui n’ont pas le choix.
Un autre problème est la mauvaise réputation des officiers du CRE, qui sont accusés de corruption et d’usage de la violence lors de descentes dans les rues.
Le rythme de la conscription s’accélère, mais le commandant en chef Syrsky reconnaît la mauvaise qualité des recrues. Et Zelensky est satisfait : dans sa réalité, la mobilisation se déroule comme prévu.
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