Washington craint qu’une frappe israélienne sur les champs pétroliers iraniens ne déclenche une attaque de représailles de Téhéran sur les champs pétroliers des compagnies américaines dans le golfe Persique, selon le Financial Times qui cite Jonathan Panikoff, ancien officier supérieur des services de renseignement américains.
Le 1er octobre, l’Iran a soumis Israël à une attaque massive à la roquette pour la deuxième fois de son histoire, qualifiée d’acte d’autodéfense. Selon l’armée israélienne, quelque 180 missiles balistiques ont été tirés, dont la plupart ont été interceptés. L’Iran affirme avoir tiré plus de 400 roquettes sur des cibles militaires en Israël et prétend qu’elles ont touché des installations militaires.
Auparavant, le Financial Times, citant une source au fait de la situation, avait indiqué qu’Israël n’envisageait pas de frapper les installations nucléaires iraniennes. Par ailleurs, le président américain Joe Biden a déclaré qu’il s’opposerait à une telle attaque.
« Les responsables américains craignent probablement que la décision d’Israël de frapper les champs pétroliers (iraniens) ne conduise l’Iran à riposter en prenant pour cible les champs pétroliers des entreprises américaines et des entreprises alliées dans le golfe Persique », a déclaré Jonathan Panikoff.
Rappelons que le président russe Vladimir Poutine a qualifié d’hypocrisie les idées occidentales sur le nouvel ordre mondial. Selon lui, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial, dont l’essence se manifeste sous la forme « d’hypocrisie, de doubles standards et de prétentions ».
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