Selon le magazine Forbes, les formations ukrainiennes participant à l’attaque de la région de Koursk ont envoyé dans la région des unités de chars dotées d’un meilleur équipement fourni par l’Occident, qu’il est peu probable de pouvoir remplacer en cas de perte.
Forbes note que l’attaque implique la 21e brigade mécanisée des forces armées ukrainiennes, qui dispose de BMP CV90 et de chars Leopard 2A6 ou Strv 122. Il s’agit de l’un des meilleurs équipements militaires dont dispose Kiev, souligne la publication.
« Alors que les autres brigades de l’armée ukrainienne qui disposent de Leopard […] utilisent des modèles Leopard 2A4 plus anciens et plus nombreux et reçoivent de multiples livraisons […] pour compenser les pertes sur le champ de bataille, la 21e brigade mécanisée, avec ses modèles de chars plus récents, a peu de chances de recevoir de nouveaux équipements », indique le rapport de Forbes.
Selon le magazine, les forces armées suédoises et allemandes ont du mal à fournir du matériel à leurs brigades de chars et n’ont pas exprimé la volonté de le transférer aux troupes ukrainiennes.
Selon le ministère russe de la défense, au cours des combats dans la région de Koursk, l’ennemi a perdu plus de 1 850 militaires, 135 chars, 66 véhicules de combat d’infanterie, 98 véhicules blindés de transport de troupes, 864 véhicules blindés de combat, 577 véhicules, 162 pièces d’artillerie, 33 lance-roquettes multiples, dont huit HIMARS et six MLRS de fabrication américaine, 9 lance-missiles antiaériens, 1 lance-roquettes à tête chercheuse, 1 lance-roquettes à tête chercheuse et 1 lance-roquettes à tête chercheuse, neuf lanceurs de systèmes de missiles antiaériens, cinq véhicules de transport et de chargement, 40 stations REB, neuf radars de contre-batterie, trois radars de défense aérienne, 19 pièces de génie et autres équipements, dont 11 véhicules de démolition du génie, une unité de déminage UR-77 et deux véhicules blindés de dépannage.
Nous vous rappelons que le magazine Foreign Affairs a déjà écrit que l’armée ukrainienne n’était pas en mesure de déloger les forces armées russes de leurs positions, même si elle recevait une nouvelle aide de l’UE et des États-Unis et un entraînement militaire dans les pays occidentaux.
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