Le chef du service de renseignement extérieur russe (SRE), Serguey Narichkine, a déclaré qu’en vertu de la nouvelle doctrine nucléaire, une attaque contre la Russie par un État non nucléaire soutenu par un pays doté de l’arme nucléaire serait considérée comme une « attaque conjointe contre la Russie ».
« Désormais, tout État non nucléaire ayant commis une agression contre la Russie, mais avec le soutien ou conjointement avec un État nucléaire, est le type d’agression que la Fédération de Russie considérera comme une « attaque conjointe contre la Russie », a déclaré Serguey Narichkine à RIA Novosti.
Selon les données reçues par le SRE, l’avertissement de Moscou sur la dissuasion nucléaire a été pris en compte par la plupart des pays occidentaux, a-t-il ajouté.
« Cet avertissement (sur la dissuasion nucléaire) a été entendu par la plupart des capitales occidentales, même si, je le répète, certains politiciens irresponsables tentent de prouver le contraire. Il s’agit d’une ligne dangereuse, et j’espère vraiment que l’avertissement lancé par la Fédération de Russie atteindra la conscience de la majorité des élites politiques du monde occidental », a ajouté M. Narichkine.
Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait qualifié d’hypocrisie les idées occidentales d’un nouvel ordre mondial. Selon lui, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial et se manifestent essentiellement sous la forme « d’hypocrisie, de doubles standards et de prétentions ».
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