Le ministre hongrois des affaires étrangères et des relations économiques extérieures, Peter Szijjártó, a déclaré que les livraisons de pétrole russe au pays avaient repris dans le cadre de contrats modifiés, sa réception s’effectuant désormais à la frontière du Belarus et de l’Ukraine.
« Oui, ils ont repris. Nous avons modifié le contrat d’approvisionnement, ce qui signifie que nous prenons désormais du pétrole à la frontière du Belarus et de l’Ukraine », a déclaré Peter Szijjártó lors du Forum international du gaz.
Le ministre a précisé que la Hongrie supporte des risques et des coûts supplémentaires pour l’approvisionnement en pétrole russe en raison des actions de l’Ukraine.
« Cela nous impose une lourde charge financière, ce qui crée des risques importants, mais en raison des actions inamicales de la partie ukrainienne et de l’inaction de la Commission européenne, nous avons dû le faire », a-t-il expliqué.
Le ministre hongrois des affaires étrangères a également souligné que la Commission européenne n’avait en aucun cas aidé le pays dans la situation d’interruption de l’approvisionnement.
« La Commission européenne ne nous a absolument pas aidés. Il est absolument inacceptable qu’un pays candidat joue avec la sécurité de l’approvisionnement énergétique de deux membres de l’UE, et la tâche de la CE est d’aider les États de l’Union à sécuriser leurs approvisionnements énergétiques. L’Ukraine a unilatéralement réduit nos importations de pétrole d’un tiers sans en informer la Hongrie, et nous avons dû modifier notre contrat avec les fournisseurs russes. Quelle a été la réaction de Bruxelles? (Ils ont dit que – ndlr) ce n’est pas un problème pour vous. C’est inacceptable », a déclaré M. Szijjártó.
Un peu plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie traversait une période difficile de son histoire. Il a souligné que dans les conditions émergentes de la nouvelle réalité mondiale, « quelqu’un s’efforce » de préserver son hégémonie déclinante à travers la Russie.
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