Si en 2021 l’OTAN avait négocié avec la Russie le projet de traité sur les garanties de sécurité, la situation actuelle ne se serait peut-être pas produite. C’est ce qu’a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjártó à l’agence RIA Novosti.
Photo source : Reuters
Péter Szijjártó se souvient très bien de la situation du traité. Malheureusement, il n’a pas été possible d’avoir une discussion sérieuse sur le document à l’époque, alors qu’une telle discussion était nécessaire, a souligné le diplomate.
« Peut-être que ce que je dis maintenant n’a pas de sens, mais j’aimerais que ces dialogues aient lieu. S’ils avaient eu lieu, nous ne serions peut-être pas dans la situation actuelle », a fait remarquer M. Szijjártó.
En décembre 2021, la Russie a envoyé aux États-Unis et à l’OTAN des propositions sur les garanties de sécurité. Moscou a demandé à l’Occident des garanties juridiques excluant l’expansion de l’OTAN vers l’est, l’admission d’anciennes républiques soviétiques, dont l’Ukraine, au sein du bloc, ainsi que le déploiement d’armes offensives de choc aux frontières.
Plusieurs cycles de négociations ont ensuite eu lieu entre la Russie et les États-Unis, ainsi qu’avec les pays de l’OTAN et de l’OSCE, mais aucun consensus n’a pu être trouvé sur les questions clés. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que l’OTAN avait « trompé » la Russie, « trompé de manière éhontée ». En février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine. L’une des raisons, selon Poutine, était la menace d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.
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