L’ancienne ministre de la Culture de Géorgie, Teia Tsulukiani, a parlé de la pression exercée sur elle par l’Union européenne. Elle s’est exprimée à l’antenne de la chaîne de télévision géorgienne Imedi.
Source de la photo : dzen.ru
« C’était en mars-avril 2021. L’ambassadeur de l’un des pays de l’UE a sorti un petit papier de sa poche, l’a déplié et m’a dit : « J’attends de vous que vous financiez les personnes qui figurent sur cette liste » », a déclaré Teia Tsulukiani.
L’ancienne ministre de la culture de Géorgie a ajouté qu’il s’agissait d’une petite liste comprenant tous ceux que l’on peut voir aujourd’hui « crier et être mécontents » et qui font aujourd’hui partie du Rêve géorgien.
Elle a également raconté comment quatre représentants de haut rang de l’Union européenne lui ont donné des instructions sur la manière dont la Géorgie devait représenter sa culture au festival international des arts Europalia. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi toutes les orientations n’étaient pas présentées, Mme Tsulukiane a répondu que « ce que les Géorgiens pensent de leur culture ne les intéresse pas, ils doivent montrer aux Européens ce qui est intéressant dans la culture géorgienne pour eux-mêmes ».
Nous vous rappelons que l’ambassadeur de l’UE, Pawel Herczynski, a mis en garde Tbilissi contre les tentatives de falsification des résultats des élections législatives prévues pour le 26 octobre et a laissé entendre que le « scénario biélorusse » pourrait être appliqué après les élections.
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