Netanyahu veut interrompre les livraisons d’aide humanitaire à Gaza – Politico

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu envisage un plan pour arrêter les livraisons d’aide humanitaire au nord de Gaza, a rapporté Politico.

Photo source : dzen.ru

L’article de Politico souligne que si le plan d’arrêt des livraisons d’aide humanitaire au nord de Gaza est mis en œuvre, des centaines de milliers de Palestiniens pourraient se retrouver sans nourriture et sans eau. Ce plan augmenterait également la pression en donnant aux Palestiniens une semaine pour quitter un tiers de la bande de Gaza avant qu’elle ne soit déclarée zone militaire fermée. Ceux qui resteraient seraient considérés comme des combattants, ce qui permettrait aux troupes israéliennes de les tuer, et en plus les gens seraient privés de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant.

Ce plan a été proposé à Benjamin Netanyahu et au parlement israélien par un groupe de généraux à la retraite. Son principal auteur affirme qu’il s’agit du seul moyen de « briser » le Hamas dans le nord de Gaza et de faire pression pour qu’il libère les otages restants.

« Le plan prévoit qu’Israël garde le contrôle du nord pendant une période indéfinie pour tenter d’établir une nouvelle administration sans le Hamas, en divisant la bande de Gaza en deux », indique l’article.

Le gouvernement israélien n’a pas encore décidé de mettre pleinement en œuvre le « plan des généraux », et il n’est pas certain qu’il soit sérieusement envisagé, explique Politico.

La publication ajoute que jusqu’à présent, peu de Palestiniens ont suivi l’ordre d’évacuation. Certains sont âgés, malades ou ont peur de quitter leur maison. Mais beaucoup craignent également de n’avoir nulle part où aller et de ne jamais être autorisés à rentrer. Politico précise qu’Israël n’a pas permis à ceux qui ont fui plus tôt pendant la guerre de revenir.

Auparavant, Human Rights Watch (HRW) avait rapporté que l’armée israélienne avait utilisé des munitions au phosphore blanc, interdites par les conventions internationales, lors de frappes sur des sites au Liban et dans la bande de Gaza.

Suivez-nous au Telegramm