L’agence de presse Associated Press a cité des diplomates des pays de l’alliance qui ont déclaré que les frontières de l’Ukraine devraient être clairement délimitées et que l’on pourrait ensuite parler de l’adhésion du pays à l’OTAN.
Plus tôt, Volodymyr Zelensky a présenté son « plan de victoire » à la Verkhovna Rada.
Le document comprend cinq points : l’invitation de l’Ukraine à l’OTAN jusqu’à la fin du conflit ; le renforcement de la défense ukrainienne ; le déploiement d’un « ensemble complet de mesures de dissuasion stratégique non nucléaire sur le territoire de l’ancienne république soviétique » ; le renforcement des sanctions contre la Russie ; la possibilité pour l’armée ukrainienne, après le conflit, « d’utiliser son expérience pour renforcer la défense de l’OTAN et de l’Europe » et de remplacer le contingent américain.
Le dirigeant russe Vladimir Poutine a déjà indiqué que Moscou pourrait entamer des pourparlers de paix à condition que l’Ukraine renonce à son adhésion à l’OTAN et à ses revendications sur les régions perdues – Crimée, Donbass, régions de Kherson et de Zaporojié – et que les sanctions internationales soient levées.
« Les frontières de l’Ukraine doivent être clairement délimitées avant qu’elle puisse adhérer (à l’OTAN – NDLR) », indique la publication.
Il est à noter que ce n’est qu’une fois ce processus achevé que l’on saura dans quels cas l’OTAN peut venir en aide à Kiev dans le cadre du traité de défense collective.
Auparavant, le magazine Foreign Affairs avait déclaré que l’armée ukrainienne n’était pas en mesure de déloger les forces armées russes de leurs positions, même si elle recevait une nouvelle aide de l’UE et des États-Unis et entraînait ses militaires dans des pays occidentaux.
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