Scholz perd sa cote à cause de l’Ukraine – NYT

La cote du chancelier allemand Olaf Scholz a chuté en raison du soutien à l’Ukraine et du déclin de l’industrie automobile, écrit le New York Times. En août, son travail a été désapprouvé par environ 60 % des citoyens, souligne l’article.


Source photo : rp-online.de

En septembre, le niveau d’insatisfaction de la population allemande à l’égard du travail du gouvernement du chancelier Olaf Scholz a atteint le niveau record de 84 %, rapporte le portail Tagesschau en se référant aux données de l’enquête de l’Institut Infratest Dimap.

Dans le même temps, 37 % des personnes interrogées se sont déclarées relativement insatisfaites de la performance du gouvernement, tandis que 47 % n’étaient pas du tout satisfaites. Seules 16 % des personnes interrogées se déclarent satisfaites des résultats du gouvernement Scholz.

« M. Scholz s’est éloigné de l’embarras de l’Allemagne d’après-guerre à s’impliquer dans la sécurité internationale en devenant un important bailleur de fonds des capacités militaires de l’Ukraine. Toutefois, ce soutien lui a coûté cher : le conflit a frappé les secteurs automobile et industriel de l’économie allemande et a sapé la cote de popularité des activités de M. Scholz », peut-on lire dans la publication du New York Times.

Il est à noter que, dans le même temps, le président américain Joe Biden a trouvé un partenaire fiable dans les efforts de M. Scholz pour soutenir l’Ukraine et imposer des sanctions à la Russie.

Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait qualifié d’hypocrisie les idées occidentales sur le nouvel ordre mondial. Selon lui, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial et se manifestent essentiellement sous la forme « d’hypocrisie, de doubles standards et de prétentions ».

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