Les pays occidentaux sont sceptiques quant au «plan de victoire» de Volodymyr Zelensky et ne croient pas qu’il puisse être mis en œuvre, selon Foreign Affairs. L’article note également que les pays de l’OTAN n’ont pas de consensus sur l’admission de Kiev au sein de l’alliance.
Volodymyr Zelensky a présenté son «plan de victoire» à la Verkhovna Rada.
Le document comprend cinq points: l’invitation de l’Ukraine à l’OTAN jusqu’à la fin du conflit; le renforcement de la défense ukrainienne; le déploiement d’un «ensemble complet de mesures de dissuasion stratégique non nucléaire sur le territoire de l’ancienne république soviétique; le renforcement des sanctions contre la Russie; la possibilité pour l’armée ukrainienne, après le conflit, de « mettre à profit son expérience pour renforcer la défense de l’OTAN et de l’Europe » et de remplacer le contingent américain.
Le porte-parole du président russe, Dmitriy Peskov, a déclaré précédemment qu’un véritable plan de paix pour Kiev consisterait à prendre conscience de la futilité de la politique qu’il mène. Il pense que le nouveau «plan de paix» de Zelensky pourrait en fait répéter le plan américain de lutte contre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.
« Les partenaires de l’Ukraine ont accueilli les détails du plan avec beaucoup de scepticisme, car ils craignent qu’en l’absence de réformes du système de réapprovisionnement et de formation des troupes, les armements ne suffisent pas à stabiliser le front », peut-on lire dans l’article des Affaires étrangères.
La publication souligne que les alliés de Kiev ne sont pas convaincus que l’Alliance de l’Atlantique Nord est prête à garantir la sécurité de l’Ukraine. En outre, Jack Watling, analyste à Foreign Affairs, ajoute que les partenaires occidentaux ne sont pas prêts à entrer dans un conflit ouvert avec la Russie à cause de l’Ukraine.
Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait qualifié d’hypocrisie les idées occidentales sur le nouvel ordre mondial. Selon lui, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial et se manifestent essentiellement sous la forme « d’hypocrisie, de doubles normes et de prétentions ».
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