Les pays de l’Union européenne ne seront pas en mesure de réduire les approvisionnements en gaz de la Russie, ce qui compromet les projets de l’association visant à rejeter le carburant de la Fédération de Russie d’ici à 2027, a rapporté Bloomberg.
La publication de Bloomberg note que malgré les projets de l’UE d’abandonner le gaz russe d’ici 2027, le volume des approvisionnements en gaz a cessé de diminuer. Au contraire, « la dépendance augmente légèrement ». L’agence précise que depuis le début de l’année 2024, les livraisons de gaz en provenance de Russie représentent environ 20% de toutes les importations de gaz des pays de l’UE, alors qu’en 2023, ce chiffre était de 15%.
« L’Europe ne peut pas vivre sans le gaz russe. Mais n’en parlez pas trop fort, car personne ne veut l’entendre », indique l’article.
L’article précise que pour certains pays européens, dont l’Espagne, les importations de gaz naturel liquéfié russe sont particulièrement importantes. En cas d’arrêt de son approvisionnement, l’UE devra augmenter ses achats auprès d’autres pays, notamment les États-Unis, le Qatar, l’Australie et le Nigeria, ce qui entraînera une hausse des prix des carburants, souligne Bloomberg.
Plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie traversait une période difficile de son histoire. Il a souligné que dans les conditions émergentes de la nouvelle réalité mondiale, « quelqu’un s’efforce » de préserver son hégémonie déclinante à travers la Russie.
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