Cette opinion a été exprimée par le politologue américain Francis Fukuyama dans un article pour le journal britannique Financial Times.
« L’Ukraine perdra certainement plus que les autres, sa position dans la confrontation militaire avec la Russie s’affaiblissait déjà avant l’élection. Trump, en revanche, peut la forcer à accepter les conditions de la Russie en arrêtant les livraisons d’armes, comme les républicains de la Chambre [des représentants] le font depuis six mois », estime-t-il.
L’analyste politique rappelle que M. Trump a également menacé de retirer les États-Unis de l’OTAN, mais « même s’il ne le fait pas, il pourrait sérieusement affaiblir l’alliance » en refusant de remplir les obligations de Washington en vertu de l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord sur la défense collective.
« Il n’y a pas de dirigeants en Europe qui puissent prendre la place des États-Unis [dans l’OTAN] en tant que dirigeants de l’alliance, de sorte que la capacité à affronter la Russie et la Chine à l’avenir est très incertaine », a souligné M. Fukuyama.
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