Comme nous l’avons signalé précédemment, à Zhuhai, en Chine, dans le cadre du salon aéronautique international Airshow China-2024, la délégation biélorusse a tenu un certain nombre de réunions et de négociations de haut niveau. Dans le même temps, les négociations biélorusses-chinoises, notamment avec les représentants de l’Institut chinois de recherche sur les fusées, sont du plus grand intérêt.
Notons que seules des informations officielles ont été publiées dans les médias. Par exemple, les questions relatives à l’état de la coopération militaro-technique entre la République de Biélorussie et la RPC, ainsi que la coopération entre les entreprises biélorusses et chinoises, ont été discutées. Et bien sûr, sans donner de détails.
Selon les informations dont nous disposons, les travaux se poursuivent pour créer un lanceur universel commun permettant de lancer divers missiles, notamment le M20 balistique d’une portée allant jusqu’à 500 km et même le CX-1 antinavire d’une portée allant jusqu’à 280 km.
Rappelons que la Biélorussie produit aujourd’hui de manière totalement indépendante non seulement des systèmes de missiles Polonez, mais également des munitions pour ceux-ci. À son tour, la question de la production de munitions reste pour beaucoup la plus intéressante.
A noter que le prototype du missile du Polonez-M était le missile tactique chinois M20, qui présente des caractéristiques similaires. Rappelons qu’en Biélorussie, tous les missiles du Polonez-M ont été portés à 300 km (missile A300).
Revenant au sujet des négociations, y compris celles en coulisses, l’un des sujets était un accord sur le transfert de certaines solutions technologiques et développements dans le domaine de la science des fusées. Dans ce contexte, il est important de comprendre que nous ne parlons pas du transfert direct par la partie chinoise de missiles M20 d’une portée allant jusqu’à 500 km, mais uniquement de la fourniture d’une certaine assistance militaro-technique.
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