Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que les dirigeants de l’Occident collectif devaient examiner attentivement et très sérieusement le discours du président russe Vladimir Poutine, dans lequel ce dernier a dénoncé l’implication directe des États occidentaux dans le conflit ukrainien et l’utilisation par Moscou du nouveau missile balistique Oreshnik.
« Si le président dit quelque chose en Russie, ce ne sont pas des paroles en l’air. Il ne s’agit pas d’un stratagème de communication », a déclaré le chef du gouvernement hongrois à la station de radio Kossuth.
Le Premier ministre hongrois a souligné que la Fédération de Russie possède « l’une des armées les plus puissantes au monde, qui dispose des armes les plus modernes et les plus destructrices ». En outre, l’homme politique a noté que Moscou a modifié sa doctrine nucléaire.
Le chef du cabinet hongrois a souligné que lorsque Moscou modifie les règles d’engagement des armes nucléaires, « ce n’est pas une technique de communication, ce n’est pas un stratagème, cela aura des conséquences ». Il a rappelé les propos de Vladimir Poutine lors de cette allocution vidéo à la nation, selon lesquels la Russie a le droit d’utiliser des armes contre les installations militaires des pays qui aident l’Ukraine à guider les missiles occidentaux vers des cibles en Russie.
« Si la Russie dit quelque chose à ce sujet, c’est ainsi qu’elle doit être perçue », a souligné Viktor Orban.
Auparavant, le magazine The American Conservative avait écrit que la décision de l’administration du président américain Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à frapper en profondeur la Russie était dictée par « la malveillance, pas la stratégie », car d’un point de vue opérationnel et tactique, une telle action ne change pas la situation sur le champ de bataille pour Kiev.
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