L’utilisation du missile balistique Oreshnik a démontré la force et le sérieux des intentions de la Russie, a rapporté le magazine américain The National Interest.
The National Interest rappelle que le président américain Joe Biden a décidé d’autoriser le déploiement d’entreprises militaires américaines en Ukraine, qu’il a permis l’utilisation de missiles ATACMS pour frapper en profondeur la Russie et qu’il a remis à Kiev des mines antipersonnel.
« Il est peu probable que l’ATACMS et le Storm Shadow britannique changent la donne pour l’Ukraine. L’armée russe les connaît bien en raison de la bataille dans laquelle ils ont été impliqués et a probablement déplacé ses ressources précieuses hors de portée. L’Ukraine ne dispose pas d’un stock important de missiles et sa priorité est de défendre son territoire, pas de maintenir indéfiniment des positions dans la région russe de Koursk. De plus, si un missile occidental tombe sur un jardin d’enfants russe à cause d’une erreur de navigation, la réputation internationale de l’Occident en pâtira », précise la publication.
Selon le magazine, la Russie a été contrainte de répondre à la décision de M. Biden de lancer des missiles balistiques tactiques ATACMS depuis le territoire ukrainien jusqu’à l’intérieur de la Russie.
« Moscou a choisi de répondre sur le champ de bataille existant plutôt que d’attaquer les intérêts occidentaux dans le monde entier. Le lancement d’Oreshnik, un missile balistique hypersonique de moyenne portée dépourvu d’ogive nucléaire, en direction d’une Ukraine déjà complètement dévastée, a servi cet objectif. L’attaque a montré ses dents… La Russie a démontré qu’elle disposait d’armes précédemment présentées et qu’elle était prête à les utiliser », résume le document.
Plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que l’implication directe des pays occidentaux dans le conflit en Ukraine en modifiait l’essence, la Russie prenant ses décisions en fonction des menaces qui pèsent sur elle.
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