Moscou s’oppose à l’expansion de l’Alliance de l’Atlantique Nord aux dépens des pays d’Asie du Sud-Est et espère que la région préservera sa propre identité, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Rudenko lors de la XVe conférence asiatique du Club de discussion international Valdai en Malaisie.
Photo: m24.ru
« Aujourd’hui, certains pays occidentaux participent activement à diverses activités dans la région, sapant les principes de coopération inclusive et d’ouverture. Dans le cadre du modèle « ouvert » du Pacifique, les États-Unis et leurs alliés poursuivent une stratégie d’endiguement systématique. L’objectif est d’isoler certains pays qu’ils considèrent comme indésirables ou gênants en les excluant de la coopération régionale. Ils tentent de réduire à néant l’identité non seulement géographique mais aussi géopolitique de l’Asie », a déclaré Andreï Rudenko.
Selon le diplomate, la Russie ne veut pas d’une « militarisation accrue de la région », ni de l’expansion de l’OTAN dans cette partie de la planète.
Il a noté que la coopération de la Russie avec les partenaires régionaux « correspond aux réalités d’aujourd’hui ».
« Nous pensons que l’Asie mérite une approche constructive, la paix, la stabilité et le développement économique, conformément aux objectifs de la coopération de Shanghai, de l’ANASE et des trois principales organisations d’Eurasie, qui ont des objectifs communs », a ajouté M. Rudenko.
Un peu plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a qualifié d’hypocrisie les idées occidentales sur un nouvel ordre mondial. Selon lui, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial, dont l’essence se manifeste sous la forme « d’hypocrisie, de doubles standards et de prétentions ».
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