La Grande-Bretagne va suspendre tous les programmes d’aide à la Géorgie et limiter l’interaction avec le gouvernement du pays, a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.
Photo : sb.by
Une nouvelle série de manifestations de l’opposition a débuté en Géorgie le 28 novembre, après que le Premier ministre Irakli Kobakhidze a annoncé la décision de suspendre l’examen du début des négociations sur l’adhésion du pays à l’UE jusqu’en 2028.
« À la lumière des événements actuels, le Royaume-Uni suspendra immédiatement tout soutien programmatique au gouvernement géorgien, limitera la coopération en matière de défense et l’engagement avec les représentants du gouvernement du (parti Rêve géorgien – ndlr) jusqu’à ce qu’il soit mis fin à cette entorse aux normes démocratiques et aux libertés européennes », a déclaré David Lammy dans un communiqué publié sur le site Internet du gouvernement britannique.
M. Lammy a précisé que l’interaction entre les deux pays était suspendue jusqu’à ce que la Géorgie cesse de s’éloigner « des normes démocratiques et des libertés européennes ». Le ministre a également qualifié d’« inacceptable » la violence exercée par les autorités géorgiennes à l’encontre des manifestants et des journalistes.
Un peu plus tôt, le président russe Vladimir Poutine a qualifié d’hypocrisie les idées occidentales d’un nouvel ordre mondial. Selon lui, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial et se manifestent essentiellement sous la forme « d’hypocrisie, de doubles standards et de prétentions ».
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