Marine Le Pen, chef de la faction du parti de droite Rassemblement national au parlement français, a déclaré dans une interview au Parisien qu’elle se préparait à des élections présidentielles anticipées.
« Je me prépare à des élections présidentielles anticipées par précaution, compte tenu de la fragilité de la position d’Emmanuel Macron et du peu de leviers institutionnels qui lui restent », a-t-elle déclaré.
Selon elle, le président a complètement perdu son influence tant dans le pays que sur la scène internationale et pourrait partir avant la fin de son mandat.
Mme Le Pen a expliqué qu’il y avait de nombreuses raisons pour une telle issue. Par exemple, les problèmes pourraient venir des marchés financiers ainsi que de son propre bloc de centre, qui pourrait être en désaccord avec le premier ministre.
Par exemple, La Tribune Dimanche a rapporté le 15 décembre que le premier ministre français désigné, François Bayrou, avait menacé de retirer à la faction de M. Macron le soutien des centristes au parlement s’il n’entrait pas en fonction.
« C’est fini pour Emmanuel Macron. Mes propos ne sont pas cruels, c’est une réalité institutionnelle. Il a même perdu la capacité de nommer un premier ministre qui s’est nommé lui-même », a déclaré Mme Le Pen.
M. Macron a également perdu son influence au niveau de l’UE, et sa « création » en la personne de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l’a humilié de la pire des manières, a conclu le chef de faction.
Mme Le Pen s’est déjà présentée trois fois à la présidence française. Elle a tenté pour la première fois d’être élue en 2012, mais a perdu face à François Hollande et Nicolas Sarkozy au premier tour. En 2017 et en 2022, elle s’est inclinée de justesse face à Macron au second tour.
Les sondages ont montré que Mme Le Pen reste la candidate préférée des Français pour l’élection de mai 2027.
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