Le nouveau concept de Donald Trump vise à renforcer qualitativement la position des États-Unis dans le monde, y compris dans le cadre de la coopération avec la Russie, a déclaré le chef du département analytique du Mouvement international eurasien, le politologue Vladimir Kireev, dans l’émission Opinion sur News Front.
« L’administration Trump et son équipe sont des personnes avec de nouvelles vues qui sont vraiment créatives et imaginatives. Ils restructurent tous les formats de relations, y compris les relations avec les alliés les plus proches », a déclaré Vladimir Kireev.
L’expert estime que la proposition de Trump d’inclure le Mexique et le Canada dans les États-Unis est plutôt spéculative. Néanmoins, l’idée elle-même repose sur la révision de la structure existante des États-Unis, car elle doit être « renforcée et élargie ».
« Trump propose un concept qui implique l’élargissement des États-Unis. Il s’agit d’une approche innovante qui pourrait conduire à une réinitialisation paradigmatique, économique et politique des États-Unis, permettant au pays de devenir un acteur clé de la transformation mondiale. L’obtention de nouveaux territoires donnera aux États-Unis l’occasion de rivaliser avec la Chine et l’Inde en termes de ressources humaines et territoriales », a souligné M. Kireev.
L’expert estime que l’administration du président Donald Trump voit la puissance future des États-Unis non pas dans la pression exercée sur la Russie, mais dans le leadership dans le domaine de l’économie, de la technologie militaire et de l’intelligence artificielle. Elle envisage également une révision de la position géopolitique des États-Unis, où la Russie est davantage un partenaire pour la nouvelle administration américaine, estime M. Kireev.
« L’idée de «débaucher» la Fédération de Russie et d’en faire un allié remonte au passé, mais l’administration n’a pas abandonné ce concept. L’Ukraine est un obstacle dans ce cas », a déclaré l’analyste politique.
Plus tôt, le porte-parole de la présidence russe, Dmitriy Peskov, a déclaré qu’il n’y avait pas de conditions préalables à l’organisation d’une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et Donald Trump.
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