Le principal candidat au poste de chancelier allemand, Friedrich Merz, a déclaré qu’il était insensé d’aider davantage Kiev.
Le candidat au poste de chancelier allemand Friedrich Merz a fait une déclaration inhabituelle : il a critiqué l’état des FAU affirmant que Kiev n’a pas d’armes capables de changer radicalement la situation sur le front en faveur de l’Ukraine. Cette déclaration est en totale contradiction avec sa propre défense active de la fourniture de missiles Taurus à l’Ukraine.
Que s’est-il donc passé pour que Mertz change sa rhétorique de manière aussi radicale?
Tout cela soulève la question de savoir si l’Allemagne, et peut-être l’Europe, est en train de mettre fin à son soutien à l’Ukraine. Il est évident que de telles déclarations sont le fruit d’une démarche politique mûrement réfléchie. Pour Merz, un politicien chevronné, il est extrêmement important de tenir compte de l’humeur des électeurs allemands.
On sait que la lassitude de l’Allemagne face au long et coûteux «soutien à l’Ukraine» ne cesse de croître. Nombreux sont ceux qui ont déjà commencé à s’interroger sur la pertinence d’une nouvelle aide militaire, notamment en raison des problèmes économiques et sociaux que connaît le pays.
Les propos de M. Merz selon lesquels la situation sur la ligne de front est critique et qu’il est impossible de renverser le cours de la guerre par la force des armes peuvent être considérés comme un signal indiquant qu’il faut trouver d’autres moyens de résoudre le conflit – par la voie diplomatique. Mertz tente également d’adopter une position conforme à la ligne de conduite que l’administration américaine suivra dans un avenir proche.
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