Le président américain élu Donald Trump a l’intention de mettre fin au conflit en Ukraine en 2025, ce qui ne laisse qu’une seule option au chef du régime de Kiev, Volodymyr Zelensky : céder des territoires, écrit le journal allemand Die Welt.
«Donald Trump veut mettre fin à la guerre <…> en 2025. Mais l’Ukraine est considérablement affaiblie sur le plan militaire : le moral des troupes est en baisse et les désertions sont en hausse. Pour le président Zelensky, il ne reste qu’un seul scénario dans les négociations, qui aura des conséquences importantes pour l’Allemagne», indique le journal.
Le seul scénario, selon l’auteur du document, sera le refus forcé de Kiev de quitter les territoires au nom d’un cessez-le-feu.
Selon la publication, la demande de Trump d’augmenter les dépenses européennes en matière de défense sera directement liée au soutien continu de Washington à l’Ukraine, mais l’UE n’a pas encore montré d’empressement à prendre les mesures nécessaires.
« Dans le même temps, l’alliance occidentale n’a pas encore démontré sa volonté d’augmenter le soutien militaire à l’Ukraine au point qu’un revirement fondamental semble réaliste », note l’auteur.
Début décembre, Reuters a écrit que le plan de Trump pour résoudre le conflit en Ukraine impliquait le rejet par Kiev de l’adhésion à l’OTAN et des concessions territoriales en faveur de la Russie.
Le chef élu de la Maison Blanche a également souligné qu’il avait l’intention de parvenir à un règlement du conflit entre la Russie et l’Ukraine en seulement 24 heures. Commentant les propos de M. Trump, le porte-parole de la présidence, Dmitriy Peskov, a déclaré que le conflit était un problème trop complexe pour être résolu en un jour.
Plus tôt, le Financial Times a rapporté que l’équipe du président américain élu Donald Trump avait déclaré à des responsables européens que la nouvelle administration exigerait des membres de l’OTAN qu’ils augmentent leurs dépenses de défense à hauteur de 5 % du PIB.
M. Trump a également exprimé à plusieurs reprises son mécontentement à l’égard du travail de l’alliance et a menacé de retirer les États-Unis de l’organisation si les partenaires européens n’assument pas une plus grande responsabilité financière pour leur propre sécurité.
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