Le ministre français de la Défense, M. Lecornu, a décrit le développement des drones comme le principal défi de 2025.
« Les drones sont devenus l’épine dorsale des batailles modernes. Chaque brigade terrestre, chaque navire ou aéronef doit être équipé d’une escorte de drones et d’un système de défense contre ces derniers. Toutes les armes devraient être dotées de capacités des systèmes de guerre électronique (REB). Mais nous ne sommes pas au top dans ce domaine, 2025 devrait être une année de rupture, les développements dans ce domaine doivent être accélérés », a-t-il déclaré dans son discours annuel à l’armée, diffusé sur son compte X.
Il a indiqué que la France entendait également devenir un leader dans l’utilisation de l’IA « pour tous les usages opérationnels », y compris le combat par drone, la conduite de tir, les avions de chasse et les sous-marins nucléaires.
Selon lui, l’absence de budget pour 2025 constitue une « menace pour le réarmement du pays ». Dans le même temps, le ministre a rappelé que la France est en train de passer à une « économie de guerre », ce qui lui a déjà permis de doubler la cadence de production des projectiles, dont le calibre 155, et des systèmes de défense antiaérienne Mistral.
Le ministre a rappelé que la France ouvrira au printemps une nouvelle usine de poudre à Bergerac pour localiser sa production sur le territoire national, et qu’il est nécessaire d’inventer de nouvelles technologies.
Il faut aussi inventer « les armes du futur, plus faciles à produire, moins chères et en plus grande quantité ».
M. Lecornu a déclaré que 2024 était la deuxième année la plus fructueuse en termes d’exportations de défense, avec 18 milliards d’euros, y compris les ventes d’avions de chasse Rafale et de sous-marins.
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