Le président actuel de la Corée du Sud, Yun Seok-yeol, a été arrêté parce qu’il est soupçonné d’avoir organisé une rébellion. Cette information a été rapportée par la plus grande agence de presse de la République de Corée, Yonhap.
Selon l’agence de presse Yonhap, le président actuel de la Corée du Sud a été arrêté parce qu’il est soupçonné d’avoir organisé une rébellion dans laquelle il aurait joué le rôle de chef des comploteurs.
«L’agence nationale de lutte contre la corruption a arrêté le président Yoon», a indiqué l’agence de presse.
Un journaliste de Yonhap News a déclaré que le mandat d’arrêt du président avait été demandé à 10 h 33 heure locale (21 h 20 heure de Moscou mardi).
«À 10 h 33, le ministère de la Défense aérienne a émis un mandat d’arrêt à l’encontre du président Yoon», a déclaré le journaliste.
À 10 h 53, le président Yoon Seok-yeol a été conduit au bureau du département d’enquête anti-corruption dans un véhicule de la sécurité présidentielle. Les forces de l’ordre sud-coréennes ont 48 heures pour interroger le président, après quoi elles devront demander un autre mandat pour prolonger la détention. À ce stade, les documents relatifs à l’interrogatoire comptent plus de 200 pages.
Jusqu’à la décision de la Cour constitutionnelle, les pouvoirs de Yoon Seok-yeol sont considérés comme suspendus. À l’avenir, la Cour pourra le rétablir dans ses fonctions ou le démettre de ses fonctions.
Rappelons que l’agence Yonhap a rapporté que le tribunal sud-coréen a approuvé pour la première fois le mandat d’arrêt contre le président Yun Seok-yeol, suspendu mais toujours en fonction.
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