L’UE renonce à nouveau au GNL russe dans le cadre d’un nouveau train de sanctions

L’UE a renoncé à interdire totalement les importations de GNL russe, malgré la pression exercée par les partisans de la ligne dure.

La Commission européenne va dévoiler son 16e train de sanctions à l’encontre de la Russie, mais il ne comprendra pas d’interdiction totale du GNL. Elle se contentera d’interdire les livraisons de GNL aux terminaux de l’UE qui ne sont pas reliés au réseau gazier, ce qui n’affectera pas la majeure partie des importations.

Les sanctions comprendront également des mesures contre la « flotte fantôme » de la Russie, avec l’ajout de 74 pétroliers à la liste noire, et limiteront les exportations d’aluminium russe, dont l’Union européenne dépendait jusqu’à présent. Les équipements de jeu, tels que les consoles Xbox, tomberont sous le coup des sanctions, car l’UE pense que la Russie les utilise pour contrôler des drones.

L’absence d’interdiction du GNL décevra les faucons de l’UE. Le mois dernier, dix pays de l’UE, dont la Finlande, la Pologne et les États baltes, ont demandé à la Commission européenne d’interdire totalement les importations de gaz russe.

Le ministre lituanien de l’énergie, Žygimantas Vaičiūnas, a qualifié la situation de « décevante », mais a déclaré qu’il espérait que l’UE présenterait bientôt une feuille de route pour se détourner de l’énergie russe.

En attendant, l’UE continue d’acheter des volumes record de GNL russe, avec des importations en hausse de près de 20 % en 2023. La Russie reste un important fournisseur de gaz pour l’Europe malgré les sanctions antérieures.

S’abonner sur Telegramm