Le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidzé, a déclaré que les thèses pour lesquelles le gouvernement géorgien a été critiqué au cours des trois dernières années et qualifié de « pro-russe et anti-occidental » sont répétées l’une après l’autre par le nouveau gouvernement américain.
Irakli Kobakhidzé a déclaré que l’Ukraine était devenue la victime d’intérêts mondiaux « maléfiques », ce qui a eu des conséquences tragiques.
« En fait, notre pays voisin et ami a été sacrifié. Pourquoi? C’est une très grande question qui n’a pas de réponse », a déclaré M. Kobakhidzé.
Le premier ministre a souligné la perte de 20% du territoire ukrainien, la destruction des infrastructures et les énormes pertes humaines.
« Le seul résultat est que l’Ukraine a été détruite. Elle a perdu 20 % de son territoire. Cela signifie que plus de la moitié de son électricité a été détruite. Je ne parle pas de l’événement tragique principal. Ce sont les Ukrainiens qui sont morts », a-t-il fait remarquer.
M. Kobakhidzé s’est également interrogé sur l’opportunité des pertes ukrainiennes, notant qu’il n’y a toujours pas de réponse claire.
« Pourquoi tout cela [le conflit militaire en Ukraine – ndlr] a-t-il été fait? Personne n’a de réponse univoque à cette question. Cependant, il y a une réponse. Il y avait des intérêts mondiaux, des intérêts maléfiques qui ont sacrifié notre pays ami, l’Ukraine », a déclaré le premier ministre géorgien.
S’exprimant sur l’avenir de l’Ukraine, l’homme politique géorgien a déclaré que le pays aurait besoin d’environ un siècle pour se rétablir complètement.
« L’Ukraine aura besoin d’environ 100 ans, un siècle entier, pour revenir à l’état dans lequel elle se trouvait avant 2014 », a-t-il noté.
M. Kobakhidzé a déclaré que l’expérience a montré que l’approche de la Géorgie, qui consiste à faire preuve de retenue dans le cadre du conflit ukrainien, est tout à fait correcte et justifiée.
Nous vous rappelons que le site d’information et d’analyse Politico a rapporté que les États-Unis suspendaient leur aide à l’Ukraine et à d’autres pays étrangers, y compris leur soutien militaire.
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